Il y a un livre érotique qui porte ce titre, "la mécanique des femmes". Comme ce titre me plaisait beaucoup, j'ai fini par acheter le bouquin. Bizarre, comme livre, il n'y a pas d'histoire ou de narration, ce n'est pas tout a fait désagréable, ni tout a fait érotique non plus, en tout cas je ne m'attendais pas du tout a ca.
Ce qui m'interessait, c'était de voir comment l'auteur nous parlait de "la mécanique des femmes", parce que voila un sujet qui m'interesse...
Si la mécanique du corps humain peut déjà être interessante, moi celle qui me fascine c'est surtout la mécanique de 50% du genre humain, c'est d'ailleurs pour ca que je suis la.
Comment tout ca fonctionne, comment tout ca s'articule, la force d'attraction qui se créée quand l'angle des cuisses s'ouvre au gré des mouvements, la grâce maîtrisée, l'orientation des poignets et des avant-bras; des pieds et des mollets, le dos qui se creuse quand la poitrine se redresse; la bouche qui s'entrouvre, les regards qui fuient, qui fixent, qui rêvent...
Toute une machinerie précise et bien rodée qui n'aurait qu'un but : pousser mes cadrans dans le rouge.
Et ceux des autres aussi, parfois même ceux des autres femmes, mais ca j'en parlerai surement plus tard.
Mécanique d'horlogerie, au cycle réglé et influent; tic-tac des talons rythmant les jours avec ou les jours sans.
Machinerie érotique, quand des flux impérieux d'hormones et d'émotions ordonnent aux seins de se tendre, au ventre de fourmiller, et a toute une mécanique de se mettre en branle, dans la douceur
complice d'une lingerie plus féminine que jamais.
Le mécanisme se lance, l'envie irrigue, les rouages s'activent, la fente s'élargi, le clitoris se tend a son tour, et a l'abri de sa petite culotte, les idées entre les bras et les corps de
partenaires qui basculent dans son monde de désir; juste dopée à ses propres émotions qui débordent, la demoiselle mouille.
Cette machine la accueille l'autre en elle, elle sait, elle veut, elle guide et elle exige. Elle en prend la forme, elle prend les poses, elle se laisse prendre. Son électricité a même la peau, sa zone rouge a elle gémit, crie, griffe...
Et encore, si il n'y avait que ca...
